Desserte de la Corse: récapitulatif avant conclusions de l'OTC ?
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- le retour officiel au partenariat CMN SNCM appuyé par l'action des toutes les catégories de personnel des 2 compagnies dans les 2 régions
- le dépot des offres du 9 février, accompagné le jour même d'une campagne médiatique de CFF irrespectueuse à plus d'un titre
- le dépot des mémoires de CFF et STEF-TFE pour CMN à Bruxelles le 13 février dans le cadre de l'enquête européenne sur la recapitalisation lancée les 13 septembre et 13 décembre 2006, immédiatement médiatisé par l'Afp Bruxelles et Les Echos, (appuyés par la question écrite et les propos injurieux dans le quotidien du député Helmer)
- la saisine par CFF du Tribunal administratif de Bastia contre la Collectivité Territoriale de Corse une semaine plus tard, dans le cadre d'une requête sommaire non suspensive, immédiatement médiatisée par Les Echos du 23 février
- la saisine du Conseil de la concurrence par CFF le 5 mars contre SNCM et CMN, avec demande de mesures conservatoires, médiatisée dès la fin de la semaine le 9 mars par CFF dans Corse-matin
- l'intervention anonyme de "Georges X" dans le mensuel Corsica du 7 mars et du "chevalier de la Tyrrhénienne" dans le JDC du 9 mars, flanqué du député spécialiste de la teneur en sel des fromages de sa région
- le début le 13 mars des "discussions utiles" entre l'OTC et les compagnies
En position dominante, solidement installée à l'Est du marché, opposée au cahier des charges et au système mixte voulu par la Corse, CFF ne se satisfait jamais de toutes les concessions obtenues, comme ont pu le constater les élus et l'exécutif.
De la part de CFF tout justifie plainte contre les volontés et les prérogatives de la collectivité et de ses mandants, contre le seul concurrent aux seules fin de sa disparition.
La campagne contre les modalités de la privatisation de la SNCM, est plus que jamais le fait de ceux qui ont pensé en septembre 2005 avoir réussi à se partager la SNCM, sa flotte et le marché des lignes de Corse, dans une entente contre la SNCM et contre la Corse.
A la légitimité de la défense des emplois dans les 2 régions, nous ajoutons celle de la préservation de l'existence même de la concurrence sur les lignes maritimes de Corse, et pour tout dire une certaine idée de la Corse et de son avenir.
Nous ne pouvons qu'interpeller l'opinion, les médias, les responsables de toutes les sensibilités qui ont eu à suivre ou à travailler sur ce dossier pour demander une nouvelle fois la clarification des règles de la concurrence intra-communautaire.
A l'origine même de la situation actuelle, il n'y a pas trop d'Europe, mais défaillance et incohérence dans la construction européenne, relativement à des points déjà mis en exergue dès 1999-2000 et dont on a déjà mesuré les effets avec les appels d'offres précédents de l'aérien et du maritime en 1999 comme en 2001.
BLOG CFE-CGC SNCM
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