Mer et Marine: SeaFrance rachète le ferry Jean Nicoli
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SeaFrance rachète le ferry Jean Nicoli
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En 2006, SeaFrance filiale du Groupe SNCF, a transporté 3 573 000 passagers, 650 000 voitures, 22 000 autocars, 765 000 camions et réalisé un chiffre d'affaires de 226,5M€. Avec l'arrivée du Nicoli et le retrait du service des Renoir et Manet, la flotte de SeaFrance tombera à cinq unités.
Long de 203 mètres pour une jauge de 28.000 tonneaux, le Jean nicoli dispose d'une capacité de 730 passagers et 660 véhicules. Construit en 2002 en Allemagne, le navire a d'abord été opéré en tant que Superfast X entre Zeebrugge et Rosyth, avant d'être acheté au prix fort (112 millions d'euros) par Veolia. L'acquisition de cette nouvelle unité avait été décidée au moment où la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN) s'était rapprochée de Corsica Ferries, en vue de remporter la délégation de service public pour la desserte maritime entre Marseille et les ports corses. Afin de remporter l'appel d'offre seule, la SNCM avait été contrainte d'augmenter les capacités de sa flotte. Cette mesure n'avait finalement pas été utile, puisque la Méridionale avait finalement renouvelé son accord avec son partenaire historique.
Pour mémoire, le Jean Nicoli a également fait l'objet d'une étude de la marine. Le projet portait sur un affrètement de six mois par an en vue de remplacer le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc dans sa fonction de navire école.
BLOG CFE-CGC SNCM
1 commentaire:
Je suis très ému à l'idée que les descendants de Jean NICOLI assistent au Baptème de ce navire. En effet, Francette, sa fille, n'avait que 17 ans au moment des faits. Malgré ses efforts inhumains, et une pugnacité de tous les instants,elle ne put faire aboutir aucun des plans en vue de la libération de son père. Un commando de patriotes s'était posté sur le trajet du train, mais au dernier moment les Chemises Noires choisirent de le transférer en camion vers les géoles de Bastia. Ne voulant pas être fusillé de dos comme les traitres, refusant le bandeau pour regarder la mort et ses bourreaux en face, il se battit jusqu'au bout pour ses principes patriotiques auquels il tenait par dessus tout. Son courage lui valut de succomber sous une avalanche de coups de crosse avant qu'un fasciste rendu fou de haine ne l'égorge avant de le décapiter au couteau. On n'a pas le droit d'oublier des hommes de cette trempe, pas plus que les 700 morts de civils et résistants mêlés durant les 10 mois et demi que dura l'invasion de la Corse par 85000 soldats Italiens encadrés par 5000 Chemises Noires fascistes, et 30000 Allemands. Ce n'est pas un hasard si la Corse s'est libérée d'elle même à partir du 9 septembre 1943. Bon vent au "JEAN NICOLI"!
Jean-Pierre Simoni.
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