La Provence: La SNCM se donne un an pour redevenir bénéficiaire
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La SNCM se donne un an pour redevenir bénéficiaire
La compagnie maritime prépare la suppression de 400 postes
Un déficit de 20 millions d'euros (M) cette année, un retour à l'équilibre en 2008 et un bénéfice de 15 millions en 2009. Gérard Couturier, président de la SNCM, a fixé le cap qui doit être tenu. Avec en ligne de mire, l'entame d'un renouvellement de la flotte au rythme d'un navire tous les 30mois. Premier sur la liste: le cargo mixte Monte Cinto dont le remplaçant devra être acquis au plus tard en décembre 2008.
Autre unité dont le cas va être étudié dans le cadre de la desserte de la Corse: le navire à grande vitesse Liamone qui opère au départ de Nice. L'envolée des prix du pétrole le rend trop gourmand pour une entreprise convalescente qui a pour priorité de restaurer sa compétitivité. Détenue par le fonds d'investissement Butler Capital Partners et Véolia depuis sa privatisation en mai 2006, la SNCM entame sa remise en forme.
Si la saison estivale qui vient de s'achever n'a pas été catastrophique, la compagnie a tout de même reculé de 3% au départ de Marseille et de 20% au départ de Nice. Pour le plus grand bonheur de Corsica Ferries, qui au terme de l'été a conforté sa place de leader sur la Corse avec 60,5 % du marché. Malgré ce, le chiffre d'affaires de la SNCM a progressé de 4%.
"Preuve que les premières mesures prises ont porté leurs fruits", commente Gérard Couturier. Qui pour 2007, table sur un chiffre d'affaires de 299 M €. Puis d'expliquer que les discussions ont été entamées avec les partenaires sociaux pour la mise en oeuvre du plan social qui doit permettre la suppression de 400 postes équivalents temps plein. "Nous voulons économiser 20 millions d'euros. Le dossier devra être bouclé avant la saison 2008".
Autre ambition: "Jouer les cartes de l'accueil, de la qualité et de la sécurité avec le pavillon français". Sur la Corse bien sûr, mais aussi sur le Maghreb où la SNCM veut se saisir d'opportunités. L'ouverture d'une ligne au départ de Sète, tant pour les passagers que pour le fret, illustre cette volonté.
Autre unité dont le cas va être étudié dans le cadre de la desserte de la Corse: le navire à grande vitesse Liamone qui opère au départ de Nice. L'envolée des prix du pétrole le rend trop gourmand pour une entreprise convalescente qui a pour priorité de restaurer sa compétitivité. Détenue par le fonds d'investissement Butler Capital Partners et Véolia depuis sa privatisation en mai 2006, la SNCM entame sa remise en forme.
Si la saison estivale qui vient de s'achever n'a pas été catastrophique, la compagnie a tout de même reculé de 3% au départ de Marseille et de 20% au départ de Nice. Pour le plus grand bonheur de Corsica Ferries, qui au terme de l'été a conforté sa place de leader sur la Corse avec 60,5 % du marché. Malgré ce, le chiffre d'affaires de la SNCM a progressé de 4%.
"Preuve que les premières mesures prises ont porté leurs fruits", commente Gérard Couturier. Qui pour 2007, table sur un chiffre d'affaires de 299 M €. Puis d'expliquer que les discussions ont été entamées avec les partenaires sociaux pour la mise en oeuvre du plan social qui doit permettre la suppression de 400 postes équivalents temps plein. "Nous voulons économiser 20 millions d'euros. Le dossier devra être bouclé avant la saison 2008".
Autre ambition: "Jouer les cartes de l'accueil, de la qualité et de la sécurité avec le pavillon français". Sur la Corse bien sûr, mais aussi sur le Maghreb où la SNCM veut se saisir d'opportunités. L'ouverture d'une ligne au départ de Sète, tant pour les passagers que pour le fret, illustre cette volonté.
( jlcrozel@laprovence-presse.fr )
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